TOMMASI, 2005, Valpolicella classico superiore, Ripasso, Vénétie, Italie, 20$$***
On sait que les Amarone sont des vins de pailles. Ils sont produits à partir de raisins sangiovese séché pendant 4 mois, ce qui concentre les saveurs et permet d'élaborer de grands vins, très intenses. La technique du ripasso consister à faire fermenter un valpolicella une seconde fois dans la barrique et sur les marcs d'un tel Amarone. Le vin y gagne en tanins, bouquet et saveur... à une fraction du coût de l'Amarone.
Dans ce cas-ci, la magie opère bien. Ce ripasso présente un nez de violette, de fruits secs, de cannelle et de cuir. La bouche est bien équilibrée, sèche, avec de beaux tanins. Agréable longueur en bouche sans chaleur excessive (malgré le 13% d'alcool). Beacoup plus charpenté et riche qu'un Valpolicella ordinaire.
Parfait pour accompagner notre pizza aux proscuitto, figues et cambozola.
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Bonjour!
- ALEXANDRE BRASSARD DESJARDINS
- Je suis un Québécois vivant à Toronto depuis 11 ans. Amateur de vin, je me suis finalement libéré de mes préjugés à l'égard des vins locaux. Avez-vous essayé le pinot noir de Norman Hardie ou du Clos Jordanne? Avez-vous eut le bonheur de siroter un vin de glace ou de déguster le superbe chardonnay de Tawse? Et que dire des rieslings du Niagara, bien frais et secs? Je ne suis ni vigneron, ni oenologue, ni sommelier. Juste un hédoniste un peu plus méthodique que la moyenne. Écrivez-moi! J'adore échanger avec d'autres passionnés de la dive bouteille et de la bonne chère. Dans la vie de tous les jours, je suis Directeur à la recherche et professeur contractuel de science politique à Glendon, le campus distinct et bilingue de l'Université York. C'est un ilôt de verdure au coeur de Toronto, un carrefour pour les francophones et francophiles... Tout ça à 90 minutes des vignobles du Niagara.
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