Il faut dire que mon paternel est un oenophile de premier ordre, et un membre en règle de la Confrérie des Vignerons de Saint-Vincent. On ne rigole pas avec la mafia du vin! À plus d'une reprise, des restaurateurs locaux ont d'ailleurs fait appel à ses services pour une "consultation à domicile".
Sa cave de 850 bouteilles ferait l'envie de bien des sommeliers. Elle est parfaitement humidifiée, lambrissée de cèdre et gérée par un livre de cave électronique. Je ne peux m'empêcher de poster quelques photos ici. Ça fait rêver!
Lors de son dernier passage à Toronto, j'ai eut fort à faire pour le convaincre de la valeur des crus ontariens. La carte des vins du Jamie Kennedy Wine Bar n'a pas vaincu son scepticisme, mais le sommelier a pu dénicher quelques bourguignons qu'ils l'ont fait bien sourire. Il faut dire qu'au Québec, les vins ontariens sont encore objet de dérison. Nos plus beaux joyaux ne traversent guère l'Outaouais et la SAQ est encore la chasse gardée des appellations françaises, cousinage oblige.
Cette francophilie de bon aloi sera mise à rude épreuve, car mes parents planifient un séjour en Italie. Je ne suis pas sûr qu'ils pourront résister à l'influence "corruptrice" des Amarone, Barolo et Super-Toscans... C'est à suivre.
Passe une belle retraite, papa!
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